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Forum signification interprétation des rêves Centre d'informations

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Sujet: Rêves de maladies graves  (Lu 2577 fois)

Auteur: Swann

time 07 novembre 17 à 12:35
Bonjour,

A quelques jours d'intervalle, j'ai fait deux rêves dans lesquels j'étais atteinte de maladie grave, dont j'ai un souvenir très net, et qui me déstabilisent.

Le premier :
     Je suis en train de jouer au volley (j'adore et pratique ce sport), dans une salle et avec des personnes que je connais dans la réalité, la scène est presque un souvenir. Je tombe et fait un arrêt cardiaque. Je vois mes coéquipiers s'affairer autour de moi. On me fait des massages cardiaques. Je me réveille à l'hôpital après quelques jours d'inconscience. Il y a mon petit ami et ma famille. On m'apprend que j'ai une faiblesse au coeur, et que je ne pourrai plus jamais faire de sport. Je me vois ensuite en fauteuil roulant, ou me déplaçant avec difficulté. Je suis aigrie, désagréable et regrette ma vie passée dans l'insouciance.


Le second:
    Je me colore les cheveux et me prépare pour aller à une fête. La nuit, tous les jeunes sont dans la ville, dans les rues, les stades et espaces verts. Il y a des décorations lumineuses. Je suis avec une amie (qui ne ressemble pas à quelqu'un que je connais dans la réalité). On s'éloigne un peu de la foule. Elle ne correspond pas aux canons de beauté actuelle, un peu ronde, timide. Pour elle, j'aborde deux garçons qui discutent sur le trottoir. En fait, l'un deux est adossé contre sa voiture dont le moteur tourne. Ils sont ravis de nous voir et nous disent de monter dans la voiture. On monte, et rapidement cette dernière se met à avancer toute seule et à accélérer. On bout de la rue il y a une intersection avec un stop. Je me glisse jusqu'au siège conducteur, mais la pédale de frein est très très loin, comme pour une voiture de géant, je ne l'atteins que du bout du pied en m'allongeant. Sans que l'on puisse s'arrêter, je tourne au stop, heureusement, il n'y a pas de voiture. Un peu plus loin je sors de la route vers un terrain en friche en contrebas. A la fin de la pente descendante je fais un demi tour très brusque avec l'aide du frein à main. La voiture est finalement immobilisée. Le propriétaire du véhicule arrive en courant très inquiet. La fête est finie.
     Quelques jours plus tard, je suis dans une maison avec des membres de ma famille paternelle. Il y a un problème de plomberie dans la baignoire. On comprend que c'est moi qui suis à l'origine du problème : j'ai très mal dosé ma coloration pour cheveux, ou pris un mauvais produit : je me suis enduite d'un produit hautement nocif qui va m'intoxiquer jusqu'à la mort, et qui a rongé les tuyaux de la baignoire. À cette nouvelle je me passe la main dans les cheveux et en retire toute une poignée : je suis en train de perdre mes cheveux.

     On fait des analyses à l'hôpital, effectivement le produit attaque progressivement mon crâne, il rongera ensuite mon cerveau. J'ai très mal, on me donne des antidouleurs, j'en suis très affaiblie. Je sors, décontenancée. Je me sens acculée, désorientée et triste. Je retrouve par hasard le propriétaire du véhicule fou (qui n'est pas qqun que je connais dans la réalité). Il m'invite à boire un café, on discute. Je me sens très attirée par lui, ce qui me trouble beaucoup car dans mon rêve comme dans la réalité je suis déjà en couple (depuis plus de 3 ans).
     Je m'échappe de nouveau entre deux examens médicaux pour le retrouver. Il m'emmène chez lui sur le guidon de son vélo. C'est un moment extrêmement agréable, je sens le vent et le soleil, je me sens libre et vivante. Parfois il m'attrape par la taille et me chuchote à l'oreille qu'il aimerait me voir plus souvent. On traverse une ville, et il habite près d'un quartier dans lequel j'aimerais vivre dans la réalité. Son immeuble est dans une sorte de résidence-coopérative très étrange. Pour atteindre sa chambre, il est obligé de se la faire ouvrir par un homme qui attend donc en permanence à une grande table au rez-de-chaussée. On monte, les couloirs sont longs, de part et d'autres s'alignent des portes sur lesquelles sont affichés les noms des occupants, illustrés par des dessins très enfantins (style service pédiatrie des hôpitaux). On entre dans une pièce partagée par deux chambres, la sienne et celle d'une indienne, assise devant une table recouverte de pâtisseries. Elle est très souriante. Je sens mes forces défaillir, à cause du trajet et de l'étrangeté du lieu. On va dans sa chambre, qui ressemble à une chambre d'internat, avec un petite salle d'eau et deux portes, une qui donne sur le couloir, l'autre sur la salle commune aux deux chambres. Il s'installe sur le lit, je vais fermer les portes, il m'arrête: ici, toutes les portes doivent rester ouvertes, sauf quand on dort. Je ne me sens pas à l'aise et perds de plus en plus mes moyens, pleure et lui avoue ma "maladie", portes ouvertes. A la fin de mon récit, il est abasourdi. On entend une musique orientale, l'indienne entre dans la chambre en tenue de danseuse et fait une danse très belle et très étrange, qui contre toute attente me réconforte beaucoup. Un petit chat pareillement costumé la rejoint et participe au "final" de la danse, et du rêve.




J'ai décidé de vous partager ces rêves car ils me troublent particulièrement, je les trouve différents de mes rêves habituels. Au réveil je me sens éprouvée, comme si je les avais véritablement vécus. Au réveil du premier, j'étais soulagée que ce ne soit qu'un rêve. Après le second, je me suis sentie immédiatement inquiète. Qu'en pensez-vous?

Merci pour votre temps et votre attention,
Cordialement

Auteur: Swann

time 08 novembre 17 à 20:30
Bonsoir,

Merci pour votre réponse.

J'avoue que la notion d'échanges ne me parle pas trop. Je pense aux échanges verbaux peut-être?
C'est vrai que je ne suis pas un as de la communication spontanée, je suis plutôt réfléchie, voire circonspecte, ce qui peut être déstabilisant pour mon entourage. Mais je ne me souviens pas d'un événement "de communication" qui m'aurait marqué en particulier...

Sentimentalement, je suis plutôt "rangée". Avec mon copain, nous avons des accrochages de vie quotidienne, mais vraiment pas de quoi se tourmenter, tout se règle rapidement. Si j'ai des tourments, ils sont plutôt "internes", de type "questions existentielles"  ;D

Je rêve assez souvent de volley, dans une sorte de continuité de ma pensée (après les entraînements et matchs, je me "rejoue" souvent ce qu'il s'est passé dans ma tête)...
De même, je rêve relativement régulièrement de tomber malade, ou d'avoir un accident.

Ce qui m'a frappé ici, c'est l'issue négative de ces rêves, ouvrant sur une longue période de souffrance ; et le fait que le sentiment d'angoisse perdure après le réveil. D'habitude, il y a toujours un aspect positif quelque part, par exemple un rapprochement avec les personnes aimées, ou une guérison, un miracle, ou même la mort, mais dans laquelle se trouve une certaine paix.

Cordialement

Auteur: Swann

time 10 novembre 17 à 12:27
Bonjour,

D'abord, merci beaucoup pour votre temps et pour vos réponses.

Des parties de moi-même qui s'affrontent : oui, assurément ! Mais c'est vraiment mon mode normal de fonctionnement.

Pour la coloration : Je ne sais pas trop, vu que dans ce rêve je suis vraiment à la première personne, et dans la nuit. Cependant, pendant la pose du produit, je me souviens me regarder dans le miroir les cheveux emmaillotés : ça donne une couleur très artificielle, rose orangée ou orange citrouille un peu rosée. Les jours d'après quand je retire une poignée de cheveux tombés ils sont noirs et pas très en forme. A l'origine, j'ai les cheveux bruns foncés.
Je ne sais pas si la première couleur correspond à la couleur du produit, et que la couleur de la coloration est noire, ou si la première couleur correspond à la coloration, mais qui serait donc une coloration éphémère, comme pour un déguisement halloweenesque par exemple !

J'ai aussi le sentiment que quelque chose ne va pas (j'explore la piste hormonale également...), mais je n'arrive pas à décider quoi : dans ce que je "mentalise", c'est très vaste.
En plus, je fais des études littéraires, donc qui demandent réflexion et introspection permanentes.

Pour ce qui est de l'affectif, je fonctionne beaucoup à l'affectif : si je dois me surpasser, j'y arrive beaucoup mieux si c'est pour quelqu'un que j'aime, voire juste que j'apprécie sans vraiment connaître. Amis, profs, coach...

Relation amoureuse et sexualité, je n'ai pas l'impression de me voiler la face sur ces deux thèmes. Pour la sexualité, nous n'avons pas de tabous.

Merci encore, j'espère avoir donné des éléments qui vous aideront,

Cordialement


 

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