Bonjour,
Merci beaucoup pour ce riche retour et pour le temps que vous lui avez consacré.
Oui, c'est bien vu (mais comment avez vous fait ? ) c'est l'un ou l'autre. Les conflits internes sont nombreux et je n'arrive pas toujours à les exprimer (pourtant je verbalise énormément, mais j'ai l'impression d'avoir du mal à me faire comprendre et du coup, les choses enflent, enflent, enflent ... puis explosent ...).
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Avec mon mari,= c'est très probablement un aspect de vous même ( ou quelqu'un d'autre qui a pu avoir les mêmes caractéristiques ) , une façon de vous comporter , calme, observatrice analytique. "
Heu … pas vraiment, je suis plutôt du genre impulsif et spontané . J'ai BESOIN de calme, je PEUX être calme, mais je NE SUIS PAS calme :-) Ou alors, c'est que je ne comprends toujours pas comment je fonctionne, ce qui est bien possible !
Tout ce que vous expliquez se tient bien.
C'est moi qui ai laissé une grosse trace, la veille du rêve : j'ai littéralement explosé en sortant tout à la fois le char d'assaut, la kalash, la tronçonneuse et le lance flammes réunis : la fameuse artillerie lourde.
Le lendemain matin du rêve, je me suis réveillée avec un " magnifique " herpès labial, toujours parfaitement visible près de quinze jours après son éruption. Hem …
Pour le deuxième rêve : bravo !
Non, je n'ai pas eu le sentiment de reculer. Il me semble finalement qu'il s'agit peut-être (mais c'est grâce à votre interprétation que je le vois plus clairement) d'une prise d'élan, plutôt que de recul (comme quand on s'échauffe avant de se lancer ? ). Au moment de ce rêve, j'avais l'impression de faire du sur place. Pourtant dans le rêve, la voiture reculait bel et bien, refusait absolument d'avancer, ne le pouvait pas. Et mon mari observait tout cela …
Et s'il s'agissait d'un désir inconscient de revenir en arrière pour mieux recommencer ?
Le dernier rêve semble clore l'histoire. Je n'ai plus rêvé depuis (enfin … je ne m'en souviens pas) tout comme il y avait bien longtemps que je n'étais pas allée au pays des songes avants ces trois là.
En effet, il me semble sonner la fin … de la crise, de la colère, de l'orage. Le papier s'évacue et les toilettes sont propres. Et mon mari, toujours là, observe …
On repart à zéro ?
Et si mon mari était plus attentif à moi que ce que j'en pense ? Les bons sentiments, c'est lui. Moi, je suis la mégère. Celle qui râle quand ça ne va pas, celle qui exprime tout haut ce que tout le monde pense tout bas, celle qui met toujours le doigt où il ne faut pas, celle qui dérange et qui ne se sent jamais à sa place. Son faire valoir aussi, d'une certaine façon : lui, le gentil ; moi, la méchante
Voilà, je ne vais pas vous " scotcher " sur ce sujet, bien que vos réponses me ravissent. Je ne suis pas tout à fait certaine d'y voir beaucoup plus clair, je reste dans le " feeling " et n'ai aucune certitude.
Toujours est-il que " ça va mieux " :-) en l'ayant rêvé, puis en l'ayant écrit.
Merci beaucoup. Bonne journée !